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> La Marseillaise (31 mars 2002)
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Ouest France (le guide) Ille et Vilaine (31 mars 2002)
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Guitar Part (avril 2002)
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Magic (avril 2002)
> Les Inrockuptibles (semaine du 17 au 23 avril 2002)
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Rock&Folk (juin 2002)





La Marseillaise (31 mars 2002)
"Né sous la terre, le duo Sons of The Desert vit désormais en pleine lumière. Sons of the Desert, alias Ewan et Tracey Shiels, se sont rencontrés en 1988 dans le métro de Londres où chantent l'irlandais et l'anglaise. Le buzz ne tarde pas à se répandre, ponctué par une apparition météorique au festival de Reading, l'année d'après. La légende est née. Nourrie par ce que la musique d'Ewan et Tracey conserve de mystérieux, malgré que Goodnight Noises Everywhere soit leur 3e album à ce jour. Entre la voix éthérée de Tracey et les goulées de terroir que charrie le chant d'Ewan se glissent des frénésies rock que n'aurait pas renié Hendrix; des impros limite free-jazz; de la fusion ravageuse; de la musique traditionnelle celtique du meilleur tonneau; du cabaret décadent aussi.
Revigorant."

 
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Ouest France (le guide) Ille et Vilaine (31 mars 2002)
"Ewan l'irlandais et Tracey l'anglaise, coeur des Sons Of The Desert, ont depuis longtemps posé leurs valises dans une Bretagne qui a chaleureusement accueilli leur version très particulière de la musique irlandaise et du folk anglais (qu'ils ont toujours mâtinés de punk et de jazz). Après deux albums ébouriffés et émouvants, un rien en deçà de leurs prestations scéniques cependant, ce Goodnight Noises Everywhere complètement libéré mais surtout merveilleusement maîtrisé, élargit les frontières d'un univers très personnel.
Voilà un album qui sonne comme un album et non comme une enfilade de chansons. Entre ballades fragiles et fulgurances qui mêlent esprit jazz et banjo traité à la fuzz, on trouvera des mélodies qui ont la perfection de la pop et l'authenticité du folk avec une instrumentation originale et subtile (guitares, clarinette, bodhran, mandoline, violon, batterie, contrebasse...) et l'indispensable touche de folie pour relever l'ensemble. Ph. R."

 
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Guitar Part (avril 2002)
"Complètement barrés ces deux-là. Oscillant entre intonations traditionnelles, réminiscences des origines irlandaises du songwriter Ewan Shiels, envolées free-jazz accompagnées par la voix planante de Tracey Shiels, punk-rock en bon et dû forme à coups de riffs saturés de mandoline, quand on a pas droit à un folk inspiré, ce "Goodnight Noises Everywhere" saura séduire à coup sûr les amateurs d'albums-ovnis tels qu'on en compte deux ou trois par an. Les Sons Of The Desert, déjà des vieux de la vieille (leur formation remonte à 1988), se moquent des étiquettes et attaquent la musique comme ça leur chante. Cet album n'est pas à mettre entre toutes les oreilles, mais constitue un vrai challenge pour qui se dit ouvert d'esprit. Et en plus, vous pourrez briller devant vos potes en racontant une anecdote pas piquée des hannetons : le père du songwriter fut en effet le premier à réaliser la première photo officielle et en couleurs du monstre du Loch Ness (authentique!). Benjamin Shorowsky"

 
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Magic (avril 2002)
"Après dix ans de silence, les fils du désert reviennent avec un second album de pop débridée, estampillée 100% naturelle. Mandoline, guitare, bodhran (tambourin traditionnel celte), violons, contrebasse et saxophone s'entremêlent dans un voyage aussi onirique qu'organique. Rien d'anormal à celà lorsqu'on sait que le père d'Ewan Shiels n'est autre que l'homme qui a pris le premier cliché en couleur du monstre du Loch Ness. La folie douce est inscrite dans les gènes. Vous reprendrez bien une part de Desert ?
Jean-Noël Dastugue"

 
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Les Inrockuptibles (semaine du 17 au 23 avril 2002)
"Libéré de toutes castes, le duo invente un folklore global et agité du bocal.
Ça ne se fait pas de sortir ce troisième album des Sons Of The Desert sous une étiquette jazz (même si les fans de Mingus pourraient y retrouver leurs petits). Ça ne se fait pas de brancher une mandoline sur une boîte d'effets et d'en tirer une saturation hendrixienne joyeuseument libertaire. Ça ne se fait pas de faire suivre le pizzicato d'une rêverie ensablée (Lawrence d'Arabie Rides Again) par un déchaînement atonal et éruptif.
Ça ne se fait pas d'offrir, presque clandestinement, le plus beau titre d'album de l'année et, simultanément, le parfait résumé d'une philosophie de groupe.
Ça ne se fait pas de se lancer dans un périple où les pubs d'Irlande croisent un bain turc, où les balcons vénitiens surplombent des clubs de jazz en sous-sol. Christian Larrède"

 
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Rock&Folk (juin 2002)
"Les Sons Of The Desert reviennent et terrassent morosité et formatage d'un revers de mandoline (instrument fétiche du leader), laissant perplexe quant au choix de la sous-section de la discothèque qui accueillera cet album. Mais peut-on espérer autre chose que du zapping sonore venant d'un groupe aussi peu conventionnel, composé d'un noyau dur (Ewan et Tracey) autour duquel gravitent des musiciens venus du jazz et de la musique celtique ?
Ewan, l'auteur-compositeur et cofondateur, possède un CV à faire rêver: fils d'un magicien, il a commencé tout petit à gratter son instrument pendant le numéro de papa. Quatorze ans et trois albums après leurs débuts, les SOTD laissent libre cours à leurs pulsions touche-à-tout. L'album s'ouvre sur la chanson la moins évidente de l'ensemble avant de partir dans l'imaginaire d'Ewan, qui ressemble à l'atelier d'un artiste, avec son bordel créatif et ses myriades d'idées, parfois en friche. Le jazz sous toutes ses formes, free ou enfumé version piano bar - pour lequel le timbre élégant et affirmé de Tracey fait merveille - cotoie les distorsions, la pop, les ballades folky et les arrangements à la sauce classique. Les changements de direction sont parfois abrupts, comme lorsqu'au milieu du disque, les Sons sabotent le climat harmonieux en se lachant sur l'explosif "The Shackles Of Life" (qu'on jurerait d'abord emprunté aux Black Crowes).
Puis achèvent de tout casser avec "Skullhead", bruyant pour le seul plaisir de se défouler.
Les oreilles de zappeur chronique, en recherche permanente de sensations nouvelles, vont apprécier ce cocktail attachant.
Isabelle Chelley"

 
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