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Cannibal Hood Carnival Hat paraît en 1992, ce premier album (maintenant un collector) distribué par les disques Barclay (Universal) assoit la notoriété du groupe qui enchaîne date sur date.


Pause en 1995-1996 le temps d'enregistrer et de sortir l'album
Greedy (Label Bleu/Indigo/Harmonia Mundi). Disque émouvant et déchirant aux textes hallucinés qui relance le groupe sur les routes.

Les SONS font une nouvelle pause deux ans après, Ewan et Tracey apparaissent dans quelques formations de fest-noz (les Roving Laddies, Wagon), ils écument les pubs de Bretagne, et Ewan ne cesse de composer.
Lentement, au fil des rencontres, un nouvel album prend forme. Les musiciens proviennent des scènes jazz (Han Bennink, Michael Moore, Régis Boulard, Vincent Guérin, Bruno Chevillon et Régis Huby) ou celtico-trad (Paul Rodden, Hopi Hopkins, Yvon Riou, Pol Huillou).

Ces années sensées être sabbatiques voient naître
Goodnight Noises Everywhere, un album dense, contradictoire, débordant de personnalité, d'une maîtrise et d'une maturité parfaites. Ewan (auteur et compositeur de tous les titres) peut juxtaposer une berceuse chuchotée aux riffs saccageurs d'un saz électrifié. En 2001, l'album arrive dans les bureaux d'Universal Jazz. Daniel Richard, le patron, écoute le disque attentivement : ensorcelé, il y entend du rock, de la pop, quelques lointaines réminiscences irlandaises, du heavy métal (du fuzz sur une mandoline ! ! !), et certainement une pointe de jazz puisqu'il les signe immédiatement.


Mars 2002, Goodnight Noises Everywhere est dans les bacs.
La pochette, comme les précédentes, est l'œuvre de Tony Shiels, le père d'Ewan qui a depuis délaissé la magie pour les pinceaux. Dans les mois à venir, les SONS reprennent la route. De concerts officiels en rencontres impromptues, le groupe n'a jamais vraiment abandonné la scène. Ewan officie à la mandoline, au Saz ou au Banjo. Tracey au chant au Bodhran à la guitare ou la trompette. Régis Boulard est à la batterie, Vincent Guérin à la contrebasse, Régis Huby au violon et Roland Pinsard aux clarinettes. Au fait… comment traduisez-vous goodnight noises everywhere en français ? Et surtout, êtes-vous vraiment prêts à une expérience étonnante ?


( texte d'Eric PESSAN
Auteur d'un premier roman " l'effacement du monde " paru en septembre 2001 aux éditions de la différence.)

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